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Encuesta Margrave: ¿Cuánto dinero necesitas para vivir sin trabajar, y ser feliz?

57,7K respuestas
Encuesta Margrave: ¿Cuánto dinero necesitas para vivir sin trabajar, y ser feliz?
12 suscriptores
Encuesta Margrave: ¿Cuánto dinero necesitas para vivir sin trabajar, y ser feliz?
Página
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#17305

Re: Encuesta Margrave: ¿Cuánto dinero necesitas para vivir sin trabajar, y ser feliz?

Tiene de la merkel, le he comprado un Golf GTI 2.0, no esta mal?
bb

#17306

Re: Encuesta Margrave: ¿Cuánto dinero necesitas para vivir sin trabajar, y ser feliz?

Margrave:

"Somos enanos a lomos de gigantes"......

Podemos ir un poco mas atrás en el tiempo...

Es un vehículo de tracción animal de uno o dos ejes.
Los carros de gerramás conocidos fueron los del antigua egipto, de un solo eje montados por un auriga y un arquero. Aparecieron en el imperio nuevo por influencia de los híscos.
También destacó el carro de guerra en la India y en Persia.
En este lugar fue donde probablemente se comenzó a colocar, como prolongación de los ejes, hojas afiladas o cortantes.
Hubo carros similares a los anteriores en la Antigua Grecia y en la Antigua Roma, pero su utilidad bélica decayó, al afianzarse el modelo militar basado en formaciones de infantería. En la Roma fueron utilizados en carreras en el circo romano, su denominación variaba según el número de caballos: bigas, trigas y cuadrigas...

Seguramente si no fuese por estos genios el de la foto del avatar del Forero Roc no estaría montado en su tractor.

ufffff que cansancio.

Buenas tardes y hasta luego.

#17307

Re: Encuesta Margrave: ¿Cuánto dinero necesitas para vivir sin trabajar, y ser feliz?

Me parece que tenemos muchos replicantes de la bruja Lola que nos hunden el chiringuito y no son precisamente videntes...
Saludos.

#17308

Re: Encuesta Margrave: ¿Cuánto dinero necesitas para vivir sin trabajar, y ser feliz?

el segundo grado tambien lo he cojido jaja
pero no, no es el caso..te dire una cosa tampoco me Horrorizaria.
BB

#17309

Re: Encuesta Margrave: ¿Cuánto dinero necesitas para vivir sin trabajar, y ser feliz?

Tu trabajando donde trabajas sabrás mas de una cosilla.Sabes que,"siempre que ha llovio ha escampao",pero entretanto nos mojamos hasta el último pelo.saludos

#17310

Re: Encuesta Margrave: ¿Cuánto dinero necesitas para vivir sin trabajar, y ser feliz?

Aparte de REP llevo "Banca Cínica" No llevo preferentes de milagro, porque cuando me han llamado del banco para ofrecerme ese producto estaba ocupada en otras cosas y no fui.

Mis hijos (heredadas de su abuelo paterno)
-SAN
-Endesa
-Iberdrola
-ACS

Como ves estamos más perdidos que una sardina en un monte en cuestiones de inversión, je,je...

Yo quiero empezar una nueva cartera con valores sólidos y para largo plazo, por eso estoy en Rankia leyendo (además de compartir con vosotros muchos otros intereses). No quiero que ningún bancario vuelva a engañarme con productos basura como los de Banca Cívica.

#17311

Re: Encuesta Margrave: ¿Cuánto dinero necesitas para vivir sin trabajar, y ser feliz?

WARNING MARGRAVE: ¡¡¡CHOYO A LA VISTA¡¡¡. CONOCO PHILIPS

Acabo de comprar 7000 acciones. Cayo desde los 77 $ hasta los 56 $, sin que se sepa muy bien porque. Ahora rebota con fuerza. El sacrificio que hice antes con Euro ha funcionado.

Ja, ja..... luego que me digan a mi que no hay oportunidades. Esta va a DURAR POCO

No hago recomendación de compra, ja, ja..... hay choyos que caen del cielo carayu.... buenas cazas a todos. S 2

PD.- Mi fusil estaba enmohecido de inactividad, y salio el elefante. Ja, ja... que tiro. Nunca se sabe donde va a caer la pieza.

#17312

Re: Encuesta Margrave: ¿Cuánto dinero necesitas para vivir sin trabajar, y ser feliz?

Voltaire , que me encanta
version original que es sublime ..Apologia del lujo.
A table hier, par un triste hasard,
J’étais assis près d’un maître cafard,
Lequel me dit: « Vous avez bien la mine
D’aller un jour échauffer la cuisine
De Lucifer; et moi, prédestiné,
Je rirai bien quand vous serez damné.
¾ Damné! comment? pourquoi? ¾ Pour vos folies.
Vous avez dit en vos oeuvres non pies,
Dans certain conte en rimes barbouillé,
Qu’au paradis Adam était mouillé
Lorsqu’il pleuvait sur notre premier père;
Qu’Ève avec lui buvait de belle eau claire;
Qu’ils avaient même, avant d’être déchus,
La peau tannée et les ongles crochus.
Vous avancez, dans votre folle ivresse,
Prêchant le luxe, et vantant la mollesse,
Qu’il vaut bien mieux (ô blasphèmes maudits!)
Vivre à présent qu’avoir vécu jadis.
Par quoi, mon fils, votre muse pollue
Sera rôtie, et c’est chose conclue. »
Disant ces mots, son gosier altéré
humait un vin qui, d’ambre coloré,
Sentait encor la grappe parfumée
Dont fut pour nous la liqueur exprimée.
Un rouge vif enluminait son teint.
Lors je lui dis: « Pour Dieu, monsieur le saint,
Quel est ce vin? d’où vient-il, je vous prie?
D’où l’avez-vous? ¾ Il vient de Canarie;
C’est un nectar, un breuvage d’élu:
Dieu nous le donne, et Dieu veut qu’il soit bu.
¾ Et ce café, dont après cinq services
Votre estomac goûte encor les délices?
¾ Par le Seigneur il me fut destiné.
¾ Bon : mais avant que Dieu vous l’ait donné,
Ne faut-il pas que l’humaine industrie
L’aille ravir aux champs de l’Arabie?
La porcelaine et la frêle beauté
De cet émail à la Chine empâté,
Par mille mains fut pour vous préparée,
Cuite, recuite, et peinte, et diaprée;
Cet argent fin, ciselé, godronné,
En plat, en vase, en soucoupe tourné,
Fut arraché de la terre profonde,
Dans le Potose, au soin d’un nouveau monde.
Tout l’univers a travaillé pour vous,
Afin qu’en paix, dans votre heureux courroux,
Vous insultiez, pieux atrabilaire,
Au monde entier, épuisé pour vous plaire.
« O faux dévot, véritable mondain,
Connaissez-vous; et, dans votre prochain
Ne blâmez plus ce que votre indolence
Souffre chez vous avec tant d’indulgence.
Sachez surtout que le luxe enrichit
Un grand État, s’il en perd un petit.
Cette splendeur, cette pompe mondaine,
D’un règne heureux est la marque certaine.
Le riche est né pour beaucoup dépenser;
Le pauvre est fait pour beaucoup amasser.
Dans ces jardins regardez ces cascades,
L’étonnement et l’amour des naïades;
Voyez ces flots, dont les nappes d’argent
Vont inonder ce marbre blanchissant;
Les humbles prés s’abreuvent de cette onde;
La terre en est plus belle et plus féconde.
Mais de ces eaux si la source tarit,
L’herbe est séchée, et la fleur se flétrit.
Ainsi l’on voit en Angleterre, en France,
Par cent canaux circuler l’abondance.
Le goût du luxe entre dans tous les rangs:
Le pauvre y vit des vanités des grands;
Et le travail, gagé par la mollesse,
S’ouvre à pas lents la route à la richesse.
« J’entends d’ici des pédants à rabats,
Tristes censeurs des plaisirs qu’ils n’ont pas,
Qui, me citant Denys d’Halicarnasse,
Dion, Plutarque, et même un peu d’Horace,
Vont criaillant qu’un certain Curius,
Cincinnatus, et des consuls en us,
Bêchaient la terre au milieu des alarmes;
Qu’ils maniaient la charrue et les armes;
Et que les blés tenaient à grand honneur
D’être semés par la main d’un vainqueur.
C’est fort bien dit, mes maîtres; je veux croire
Des vieux Romains la chimérique histoire.
Mais, dites-moi, si les dieux, par hasard,
Faisaient combattre Auteuil et Vaugirard,
Faudrait-il pas, au retour de la guerre,
Que le vainqueur vînt labourer sa terre?
L’auguste Rome, avec tout son orgueil,
Rome jadis était ce qu’est Auteuil.
Quand ces enfants de Mars et de Sylvie,
Pour quelque pré signalant leur furie,
De leur village allaient au champ de Mars,
Ils arboraient du foin pour étendards.
Leur Jupiter, au temps du bon roi Tulle,
Était de bois; il fut d’or sous Luculle.
N’allez donc pas, avec simplicité,
Nommer vertu ce qui fut pauvreté.
« Oh que Colbert était un esprit sage!
Certain butor conseillait, par ménage,
Qu’on abolît ces travaux précieux,
Des Lyonnais, ouvrage industrieux.
Du conseiller l’absurde prud’homie
Eût tout perdu par pure économie:
Mais le ministre, utile avec éclat,
Sut par le luxe enrichir notre État.
De tous nos arts il agrandit la source;
Et du midi, du levant, et de l’Ourse,
Nos fiers voisins, de nos progrès jaloux,
Payaient l’esprit qu’ils admiraient en nous.
Je veux ici vous parler d’un autre homme,
Tel que n’en vit Paris, Pékin, ni Rome:
C’est Salomon, ce sage fortuné,
Roi philosophe; et Platon couronné,
Qui connut tout, du cèdre jusqu’à l’herbe:
Vit-on jamais un luxe plus superbe?
Il faisait naître au gré de ses désirs
L’argent et l’or, mais surtout les plaisirs.
Mille beautés servaient à son usage.
¾ Mille? ¾ On le dit; c’est beaucoup pour un sage.
Qu’on m’en donne une, et c’est assez pour moi,
Qui n’ai l’honneur d’être sage ni roi. »
Parlant ainsi, je vis que les convives
Aimaient assez mes peintures naïves;
Mon doux béat très peu me répondait,
Riait beaucoup, et beaucoup plus buvait;
Et tout chacun présent à cette fête
Fit son profit de mon discours honnête.

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